JEAN-MARC BUSTAMANTE (1952 - )

Jean-Marc Bustamante
Né à Toulouse. Après des études d'économie, il s'initie à la photographie avec Denis Brihat (1973-1975). Il devient l'assistant de William Klein en 1978. Avec "Tableaux"(1978-1982), il présente une série de paysages de banlieue, en grand format et en couleur, tout juste encadrées, sans passe-partout, par lesquels il veut "fixer un mouvement lent, celui de la terre, mais aussi celui de la décivilisation". Il va collaborer avec le sculpteur Bernard Bazile de 1983 à 1987 en signant meubles et objets sous le nom de Bazil Bustamante. En 2003, il représente la France à la Biennale de Venise: en combinant sculpture et photographie, il créa dans le pavillon un espace dans lequel flottaient images et portraits photographiques. Il vit et travaille à Paris, où il enseigne à l’École des Beaux-Arts. Depuis 2004, il assure la direction artistique du Printemps de Septembre (Toulouse). Jean-Marc Bustamante est l’un des artistes majeurs de la scène européenne, avec une œuvre où s'entremêlent sculpture, peinture et photographie, présente dans les collections de nombreux musées.
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Citations

  • Je voulais faire de la photo qui ne rende pas compte de l’art, mais qui soit de l’art en tant que tel.
  • Je cherche un équilibre entre une implication sociale et la recherche d’un objet plastique.
  • Pour aller au-delà de l'image, tout en gardant le contact avec le réel, sans référence à une iconologie, à distance aussi d'une abstraction trop formaliste, il faut garder une grande ouverture sur le monde, au-delà d'un système de pensée, de travail, une perception juste du monde restituée avec la fantaisie et la gravité nécessaires.
  • Je ne sais pas alors dans quelle mesure on est dans la réalité. Ou plutôt, dans quelle réalité on se trouve. Est-ce qu'une image peut durer au-delà des raisons pour lesquelles on la prend? Que faire pour que l'image reste énigmatique et attirante? Est-ce qu'on peut la regarder comme une expérience esthétique? J'espère seulement que ce sont des photos qui aident à vivre.
  • Mon but est que le spectateur prenne conscience de sa responsabilité dans ce qu'il ou elle regarde. L'événement est placé à une distance telle, et contenu de façon à ce que ces images aillent au-delà du contexte dans lequel elles ont été faites – l'emplacement géographique, et ainsi de suite – et engagent le spectateur dans un relation personnelle rien que par leur présence physique.
  • La présence ne renvoie qu'à elle-même, rien ne vous empêche de passer sans la voir, rien ne vous empêche d'y stationner.